jeudi 21 octobre 2010, par Thierry Brun / politis
« Ce mouvement inédit et inégalé est supérieur à celui de 1995 et de 2003, y compris auprès de l’opinion », a souligné Nadine Prigent, secrétaire confédérale de la CGT.
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Le chef de l’État, pourtant garant de l’unité du pays et de la cohésion sociale, s’obstine face à un mouvement qui, en quelques semaines, n’a cessé de s’étendre contre une réforme qui fera payer aux salariés, et pour longtemps, l’essentiel de la crise. Nicolas Sarkozy et son gouvernement portent une lourde responsabilité dans la radicalisation de la contestation, jouant délibérément la carte de l’exaspération, de la tension et du pourrissement du conflit. Et le Président fera tout pour que cette réforme soit définitivement adoptée au plus tard début novembre, sans la moindre concession. Mais, après six journées de grèves et de manifestations en un mois, l’intersyndicale nationale est restée unie malgré ses différences, et le mouvement contre les retraites a reçu un soutien constant de l’opinion publique. Sur le terrain, les salariés, les lycéens et les étudiants ont ancré le mouvement dans la durée, et les organisations syndicales en tiendront compte dans leur réunion de ce jeudi.
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