Bandeau manif

Bandeau  manif

20 oct. 2010

En direct de Donges (44)

message de mercredi à 14H30
Près de cinq cents grévistes (CGT, CFDT, SUD-Solidaires) bloquent actuellement l'ensemble des routes conduisant à la centrale de Donges évacuée par les flics cette nuit. Aucun camion n'a pu ni entrer ni sortir.
Beaucoup des manifestant-e-s travaillent à la centrale, avec un fort engagement des syndicats CGT et CFDT, beaucoup viennent de Saint Nazaire (notamment les travailleurs du port, qui avaient voté la reprise avant d'apprendre l'intervention des flics et de reprendre la grève, et ceux de la Navale) et de Nantes.

Ce matin lors d'une courte prise de parole,très très applaudie, le porte-parole de Solidaires 44 a officiellement remis la collecte réalisée par les syndicats de Solidaires lors de la manifestation nantaise d'hier pour les grévistes de Donges à savoir 7 595 euros.
Actuellement les flics sont sur la quatre voies Nantes-St Nazaire et bloquent l'accès de nouveaux manifestant-e-s à Donges.
Et en plus il fait soleil !N'hésitez pas à nous rejoindre !

Joël et Marie (SUD PTT44) (et tous les camarades de SUD et Solidaires présent-e-s)

RAPPEL :AG du jeudi 21 octobre, 12H00 Hôpital CHUBERT Vannes

erwan

VEILLÉE FESTIVE DE LUTTE

Les élèves de la coordination du lycée
invitent tous les personnels ainsi que leurs parents, familles et amis


à participer à la
VEILLÉE FESTIVE DE LUTTE
POUR L'ABANDON DE LA REFORME

DU SYSTÈME DES RETRAITES


de 18h30 à22h00
Sur le parking devant le lycée

Apportez: joie, bonne humeur, instruments de musique,
victuailles et boissons sans alcool.

rassemblement résistance56 Questembert

Une centaine de citoyens se sont réunis mercredi soir sous les halles de Questembert à l'appel de Résistance56 Questembert. Un affichage d'informations y était installé (diaporama:"les retraites, ce q'on ne nous dit pas"). Au bout d'une demie heure d'échanges informels des prises de paroles se sont succédées; compte rendu de manif et d'actions, analyses de la situation actuelle, pression des proviseurs sur les lycéens, infos sur les actions à venir, témoignages de la violence policière à Vannes comme à Lorient et pour finir discussion sur les différentes propositions d'actions locales.
Fort ressenti d'un besoin d'agir au-delà des rendez-vous nationaux. A plusieurs reprises il est apparu nécessaire de s'inscrire dans des actions locales comme par exemple des rendez-vous réguliers mais aussi de participer activement aux actions départementales (blocages ou autres).
Pour la circulation de l'info tous les présents ont pris l'adresse du site"Résistance56" notamment pour les actions départementales en prévision de vendredi prochain.

Au niveau local le prochain rdv à Questembert sera samedi prochain à 11h00 sous les halles pour une éventuelle diffusion de tract à un rond point qui sera à définir en fonction du nombre de présents.
Alain Bertout.



Humm, que j’aime le claquement des banderoles dans le petit matin frais !

Je relaie ce texte d'Agnès Maillard.

Thierry.


Humm, que j’aime le claquement des banderoles dans le petit matin frais !

Enthousiasme

Inlassablement, ils repartent au combat. Tous les 15 jours. Puis toutes les semaines. Et puis même le week-end. Ils y vont. Malgré tout. À cause de tout. Déterminés. Joyeux. Féroces. Ils sont là.

Bien sûr, il y a les abonnés du pavé. Comme une grande confrérie. Manif après manif, ils se retrouvent toujours, immanquablement, comme guidés par un tropisme atavique. Ce sont les vieux gauchos, les soixante-huitards fatigués, le poil blanchi sous le harnais de la lutte permanente et continue contre l’ordre qui broie, qui ronge, qui reprend, patiemment, miette par miette, tout ce que les anciens avaient gagné au terme de bras de fer immenses et acharnés. Je me souviens de quelques soirées électorales où on s’est retrouvés à cinq autour d’une table, dans la pénombre d’une salle municipale déserte. Et de quelques marches désabusées, à filer droit, quelque pelés bravant un ciel qui fait aussi la gueule. Les vétérans de la lutte. Les poilus du refus. Les militants de toujours, qui se traîneront avec leur perf’ de chimio s’il le faut, on s’en fout, il faut y être et c’est tout ! Toujours dans le mauvais camp. Celui de ceux qui ne sont pas au pouvoir. Le camp du peuple. De la populace qui ennuie et qui effraie, aussi, ceux qui sont censés la gouverner.

Bien sûr, il y a les jeunes. Avec leur enthousiasme gigantesque. Leur esprit de contradiction. Leur envie d’en découdre. Leur envie d’exister, d’être entendus, de compter comme des citoyens à part entière. Pas toujours très au fait des subtilités de la pensée politique, mais souvent bien plus lucides, bien plus pertinents que ne le pensent généralement les vieux cons. Ils ne lâchent rien. Jamais. Ils restent toujours au milieu de la place bien après que les vieux militants se soient prestement dispersés pour retourner à une vie normale. Ils aiment plus que tout prolonger le chaos, le faire durer. Ils ne cherchent pas à être là où ça bouge, ils font bouger la foule, la font danser, la font crier. Ils ont la vie devant eux et pas l’intention de la laisser filer. Ils sont notre avenir et ils ne peuvent pas fuir.

Et puis, il y a les nouveaux. Nombreux. Toujours plus nombreux. La majorité silencieuse qui a décidé qu’elle n’en pouvait plus. La masse de ceux qui pensaient que la politique, ce n’est pas pour eux. Jusqu’à ce que la politique s’occupe d’eux. Les poursuive. Dans leur salon. Dans leur boulot. Même pendant les courses au supermarché. Devant l’école des gosses. Ceux qui ont fini par comprendre que la politique actuelle ne fait pas de quartier, pas de prisonniers. Ceux qui ont pris la crise dans la gueule, dans les tripes. Les salaires qui patinent, les boulots qui disparaissent, la gangrène hideuse du chômage qui les talonne, la santé trop chère, l’école qui se déballonne. Toutes ces fausses promesses qui n’ont engagé que ceux qui y ont cru. Toutes ces paroles creuses qui éclatent sur une réalité sociale qu’on ne peut plus faire semblant de ne plus voir.

Et puis là, le truc de trop : deux années de plus à trimer pour des clous. La goutte d’eau qui fait déborder le trop-plein d’amertume. Ils en ont juste eu marre, ils ont posé des RTT, ils ont pris les gosses sous le bras et les voilà à faire nombre dans les cortèges. Ras-le-bol général. Refus total de lâcher une seule petite chose de plus. Refus de se laisser récupérer, d’adhérer, de se faire compter. Refus total. Et ivresse de la foule.

Et puis, il y a tous les autres. Les 71 % de gens qui en ont ras la cafetière de tout, qui veulent que ça pète, qui veulent que ça change, qui aspirent à autre chose, mais qui comptent sur les potes pour faire le sale boulot à leur place. C’est à tous ceux-là que je parle. C’est à toi que j’écris.

Je comprends.

Tu as toujours une bonne raison de ne pas y aller, même si tu soutiens le mouvement de tout ton cœur, de toutes tes forces. Tu as un boulot. Et tu as peur de le perdre. Ou tu es irremplaçable. Je t’ai déjà dit que les étagères de Paul Emploi sont blindées de gens irremplaçables. Tu as une famille. Et personne pour garder les mômes. Tu n’as plus de boulot. Tu as besoin de ton salaire. Tu as le crédit de ta baraque à rembourser, ta banque te tient les bollocks au creux de la pogne. Et puis, dans ta branche, les « rouges », les syndicalistes, les grandes-gueules, les fouteurs de merde, tous ces gens-là, c’est vachement mal vu quand même.

Tu es l’armée de réserve. Tu attends que ça pète pour te jeter dans l’arène à ton tour. Parce que là, tout de suite, les petites randos de santé en centre-ville, tu y crois moyen. Et puis, tu n’aimes pas les vieux militants, les syndicalistes bornés, les gamins en roue libre et les braillardes à banderoles. Tu n’aimes pas la foule. Et les retraites, tu sais que c’est grave ce qui se passe, mais d’un autre côté, ça fait un bon moment que tu en avais fait ton deuil. C’est que tu es un lucide, toi. C’est que tu vois les choses globalement : d’un peu plus haut. D’un peu plus loin. Tu me dis qu’on n’a pas besoin de toi. Qu’un mec tout seul, ça ne changera rien au final.

Alors, tu nous regardes passer sous les fenêtres de ta boîte que tu détestes et tu continues ton boulot qui n’a pas de sens pour gagner un salaire en peau de chagrin. Et tu nous soutiens. De toutes tes forces, camarade !

Sauf qu’au combat, tu le sais bien, camarade, chaque soldat compte. Tout comme tu sais, même si ça te fait chier de te l’avouer, que nous sommes au cœur d’une véritable guerre des classes, une guerre sociale et comme tous les gonzes qui défilent à tes pieds, je sais que tu as compris que les mecs en face n’ont pas l’intention de faire de prisonniers. Tu sais qu’à partir de maintenant, nous n’avons plus le droit à la défaite. Tu sais, camarade, que si nous fléchissons maintenant, ils nous achèveront demain. Nous faire trimer jusqu’à la tombe n’est que le début, camarade, c’est juste la partie émergée de l’iceberg libéral, ce n’est qu’une étape vers le véritable objectif de ceux qui tiennent les manettes : le retour au temps joyeux de Zola, où nous n’avions rien et où ils avaient tout.

Toi aussi, tu les vois, camarade, en train de dépecer notre tissu social comme une meute de charognards excités par l’odeur lourde et collante de la misère et du malheur des exploités. Tu as encore tant de choses à perdre, camarade, que tu refuses encore de descendre dans la rue. Tu as tant de choses à perdre, et eux ne voient là qu’autant de choses à te reprendre. Et ils le feront. Petit à petit. Morceau par morceau. Jusqu’à ce qu’il ne te reste rien de ce que tu t’échines à construire depuis tant d’années.

Ce n’est pas qu’une question de retraite, camarade. Et tu le sais bien. C’est une vision du monde, un choix de société. Ce sont les forces de l’argent qui ont décidé qu’elles en avaient marre de concéder des miettes aux pauvres pour avoir la paix. Ce sont nos exploiteurs qui ont décidé que nous étions des gêneurs, des surnuméraires, des empêcheurs de jouir de tout comme des porcs. Alors, ils reprennent tout : le droit de se reposer après une vie de labeur, le droit de ne pas vieillir dans la misère, le droit d’être soigné, le droit d’être instruit, le droit d’être convenablement nourris, le droit d’être correctement logé, le droit à une vie décente.

Tu sais tout cela, camarade, toi qui nous regardes défiler de ta cage climatisée. Tu sais tout cela et tu nous soutiens.

Mais cela ne suffit plus, camarade.

Si nous faiblissons, nous sommes perdus. Ils sont à l’affût, avec la suite de leur programme ignoble : encore une journée de travail en plus, pour les vieux, encore des remboursements en moins, encore des subventions qui s’assèchent, encore des taxes qui frappent dur les plus pauvres, encore des restrictions, encore de la rigueur, encore de la déconstruction sociale, encore, encore, comme une litanie, encore, encore, comme notre sang qui s’écoule doucement sur les pavés, encore, encore, comme la curée de la meute, encore, encore...

Tu sais qu’on y est, camarade. Cela fait même pas mal d’années qu’on y est. Et là, c’est la position qu’on ne doit pas lâcher. C’est le point de résistance où se joue la déroute en rase campagne. Si on on perd maintenant, camarade, ils vont nous dépecer vivants.

Ce n’est plus le temps de la palabre. Plus le temps des stratégies. Plus le temps de la neutralité.

Choisis ton camp, camarade : tu es avec nous dans la rue ou tu continues à nourrir la main qui t’étrangle, lentement !
Action de demain à Lorient: les lycéens de Lorient, Lanester, Hennebont... manifestent. C'est une journée de manif à l'appel de leurs orgas.
Rendez-vous à 10h30 place de la mairie, à Lorient.

De plus, les lycéens de Victor Hugo à Hennebont veulent bloquer leur lycée avant de partir en manif: rendez-vous à 7h00 devant le lycée (la présence d'adultes peut être importante, c'est une question de de sécurité et de soutien).

O.

RDV Lorient 10h30 Mairie

Sur le secteur de Lorient, RDV 10h30 à la Mairie demain 21 octobre pour le blocage économique.

M

Adresse à l'intersyndicale.

Ainsi qu'il en a été décidé lors de l'AG de ce mercredi, voici une proposition d'adresse à l'intersyndicale. Celle-ci est amendable et pourra être validée lors de l'AG de demain midi à Chubert.

Thierry.

Adresse à l'intersyndicale du Morbihan.


Ce mercredi 20 octobre, les militants du collectif « Résistance 56 » de Vannes, réunis en Assemblée Générale ont décidé de demander à l'intersyndicale du Morbihan d'accepter leur présence lors des réunions d'organisation et de préparation des prochaines mobilisations contre la réforme des retraites à Vannes.

Pour cela deux délégués, révocables, ont été élus. Leur rôle consistera à transmettre les propositions, d'actions et de parcours, du collectif « Résistance 56 », ceci afin d'éviter les « flottements » que l'on a pu connaître lors des deux précédentes manifestations et de prévenir les débordements policiers.

Il ne s'agit en aucun cas d'une demande d'intégration au sein de l'intersyndicale, mais d'une proposition de mutualisation de nos engagements pour plus d'efficacité.

Photos / Lacrymo / manif VANNES du 19/10/10

De belles photos de nous ! et de moins belles avec les lacrymo !!! Cliquez ici

Forces de l'ordre faisant usage de violence gratuite

Bonjour, ces images parlent d'elles-mêmes...
Trouvez-moi les casseurs dans ce film. Où sont-ils ?
Vous ne trouvez pas ?
Allez, je vais vous aider ! Ce sont les types en noir avec un casque et des boucliers !
Incroyable, non ?
Bonne journée à tous !

AG du 20 octobre

Aujourd'hui 20 octobre, l'AG a décidé de:

1 - sensibiliser la population et collecter des fonds pour les salariés de Donges (cf message précédent) dans les rues de Vannes.
2 - se rendre à l'AG citoyenne de Questembert ce mercredi à 17h30 sous les Halles pour décider d'une action commune jeudi 21 octobre.
3 - demain 21 octobre, l'AG de résistance 56 se réunira à l'hopital Schubert.
4 - 2 représentants ont été désignés pour se rendre aux réunions intersyndicales de Lorient. Ces réunions intersyndicales définissent l'organisation des prochaines manifestations dans le département. Les deux représentants de résistance 56 sont mandatés pour rendre compte de nos décisions d'actions et de parcours lors de ces manifestations. Le but étant d'améliorer l'organisation et d'éviter les débordements de la police...

Des participants de l'AG

Caisse de solidarité en faveur des salariés grévistes de la raffinerie de Donges

L'AG de Résistance 56 s'est réunie ce mercredi 20 octobre à midi et a décidé de mettre en place une caisse de solidarité en faveur des salariés grévistes de la raffinerie de Donges.

Voici un argumentaire que chacun peut imprimer:

Pour soutenir leur action d'arrêter de produire du carburant avec le soutien de nous tous, ils pourront être rejoints par d'autres corporations et ainsi assurer la victoire du peuple face à cette réforme injuste qui nous est imposée.

Les chèques peuvent être libellés à l'ordre de:
CGT - Raffinerie de Donges - Action retraites

Nous appelons tous les volontaires à collecter des fonds dans leur entreprise et dans la rue.
- Un premier regroupement des fonds sera assuré par notre collectif Résistance 56 demain midi.
- Vous pouvez également les envoyer directement à l'adresse suivante: CGT - 4, rue Marceau 44600 Saint-Nazaire


Egaux en droits ?

LES DÉPUTÉS ET SÉNATEURS REFUSENT D'ALIGNER LEUR RÉGIME SPÉCIFIQUE SUR CELUI DES SALARIÉS

 N'hésitez pas à apostropher votre député et/ou sénateur !
 Ils se gardent bien d'en parler ! Par un vote du 3 septembre 2010, les députés ont rejeté à la  quasi-unanimité l'amendement n°249 Rect. proposant d'aligner leur régime spécifique de retraite (dont bénéficient également les membres  du gouvernement) sur le régime général des salariés.
Alors qu'ils n'ont de cesse d'expliquer l'importance de réformer rapidement un régime de retraite en déficit, les  parlementaires refusent donc d'être soumis au régime de retraite de la majorité des Français. C'est ce qu'ils appellent une réforme "juste" paraît-il ! A faire suivre. Les Français ont le droit de savoir ...

 source : www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/2770/277000249.asp

Sur le blog de Clémentine...

Tous ensemble avec les routiers, les débrayeurs des raffineries, les lycéens, etc.

Radicalisation : le mot est sur toutes les ondes. Le mouvement s’enracine, la colère monte face à l’inflexibilité du gouvernement qui mêle arrogance et déni démocratique. Il peut compter sur un large soutien populaire : 71% des Français - dont 88% chez les sympathisants de gauche - soutiennent la mobilisation (sondage CSA paru dans Le Parisien d’aujourd’hui, lundi). Ca fleure sacrément l’exaspération. On comprend bien pourquoi. J’ai enfin pris le temps de lire Le président des riches, des Pinçon-Charlot : l’essentiel des raisons de la colère est sans doute dans ce livre. Ou comment la droite sarkozyste sait réveiller la lutte des classes…

Aujourd'hui ..........pour éviter ça !

A méditer cette chanson de Jacques Brel.

Thierry.

Jaurès.


Ils étaient usés à quinze ans 
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s`appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grand-parents
Entre l`absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d`être
Quinze heures par jour le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendres
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

On ne peut pas dire qu`ils furent esclaves
De là à dire qu`ils ont vécu
Lorsque l`on part aussi vaincu
C`est dur de sortir de l`enclave
Et pourtant l`espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux cieux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu`à la vieillesse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Si par malheur ils survivaient
C`était pour partir à la guerre
C`était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu`ils aillent ouvrir au champ d`horreur
Leurs vingt ans qui n`avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui notre bon Maître
Couverts de prèles oui notre Monsieur
Demandez-vous belle jeunesse
Le temps de l`ombre d`un souvenir
Le temps de souffle d`un soupir

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Retour de manif (suite)

Nous pouvons, certainement, parler de violences policières. lors de la manifestation du 19 octobre.
Elles étaient peut-être évitables !
Il s'agit, bien sûr, d'une analyse à posteriori.
Nous étions attendus au rond-point Pompidou.Puisque nous l'avions annoncé, nous avions comme un rendez-vous avec la police. Dès lors pourquoi demeurer sur ce rond-point plus de 45 minutes en attente de la confrontation ?
Nous étions attendus dans la zone commerciale de Carrefour ; nous sommes allés bloquer la voie express bénéficiant de la surprise ( relative) ! Pourquoi attendre, encore, la confrontation par un sit-in alors que nous pouvions sortir allégrement en cortège par l'avenue Pompidou ( celle-là même qui nous était interdite précédemment !)
Nous sommes - en tant qu'ayant pris collectivement la décision d'agir - responsables du déroulement non-violent :  non-violent de part et d'autre s'entend !
Il est patent que du coté policier les violences auraient pu être évités par une négociation ; il s'agit d'un défaut de maintient de l'ordre ou d'une recherche de violences en retour ( la présence d'une dizaine de cow boys agressifs de la BAC, sans brassards et provocateurs, était remarquable).
Pour notre part, plus de tactique, de réactivité et de mobilité nous permettraient de garder l'initiative et d'éviter les désagréments lacrymogènes.
Faisons crédit au Préfet que les violences sont demeurés softs, quand il aura des ordres cela pourrait être plus musclé !
Lanig

Manif / blocage / 19 oct 2010 / VANNES


Manif / Blocage / 19 oct 2010 /VANNES