Les capitalistes espèrent que les secteurs traditionnellement combatifs (cheminots, dockers, traminots, enseignants, etc.) restent relativement isolés. Ils redoutent par contre que les jeunes scolarisés, les étudiants, les chômeurs et précaires, les 90% de salariés non-syndiqués se joignent de manière active au mouvement.
Dans de nombreuses entreprises, des salariés qui ont osé se syndiquer et relever la tête sont poussés à la démission par le harcèlement. Beaucoup de salariés dans les petites entreprises sont isolés et subissent de telles pressions qu’ils n’osent pas se mettre en grève par peur des représailles.
Le piquet volant vient alors bloquer leur entreprise pour exiger sa fermeture et leur permettre de ne plus être seuls face à leur patron. Le piquet volant est complémentaire de la grève et permet de toucher des secteurs peu ou pas syndiquées.
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